Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LIGHTWITHJC
LIGHTWITHJC
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 41 681
Newsletter
LIGHTWITHJC
2 octobre 2014

Espoir pour un NOUVEAU système ?

Bernard Stiegler, né le 1er avril 1952 à Sarcelles 1, est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques2.

Fondateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l'Institut de recherche et d'innovation(IRI) qu'il a créé au sein du centre Georges-Pompidou.

VIDEO:

https://www.youtube.com/watch?v=rwodwQTyG0c&list=PL72DE5831B9A3ACE3&feature=player_embedded

 

 

association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit

Lire le manifeste très intéressant. Extraits:

Chacun de nousest traversé par cette contradiction d’être dans le même temps un consommateur en quelque façon, et un citoyen conscient que la modalité consumériste de la consommation est devenue toxique – et contradictoire avec les obligations les plus élémentaires de la citoyenneté. Chacun de nousest confronté au sentimentd’une nouvelle responsabilité individuelle et collective, et à la réalitéde son propre comportement toujours irresponsable en quelque façon. Chacun de nous– quelles que puissent être ses dénégations ou ses aveuglements – est plus ou moins devenu un consommateur à la fois dépendant et malheureux.

Extrait 2:

En confiant au marketing la concrétisation du devenir techno-économique, le néolibéralisme a libéré une puissance aveugle qui a détruit l’avenir et qui démoralise dangereusement les plus jeunes générations en même temps qu’elle les menace objectivement. Tel est le véritable enjeu de la crise.

Extrait 3:

La responsabilité industrielle et collective, scientifique et citoyenne, politique et économique, est de projeter les conditions du passage d’un système qui était fondé sur le désapprentissage, c’est à dire la destruction des savoir-faire, la destruction des savoir-vivre, et désormais la destruction sytématique des savoirs théoriques et critiques eux-mêmes, c’est à dire sur une bêtise systémique (c’est ce que signifie l’affaire Madoff), à un système fondé sur le développement et la mise en valeur de tous les types de capabilités, c’est à dire de toutes les formes de savoirs(savoir-faire, savoir-vivre, savoir théoriser).

Extrait 4:

 

6. Nous appelons prolétarisation le processus par lequel un savoir individuel ou collectif, étant formalisé par une technique, une machine ou un appareil, peut échapper à l’individu – qui perd ainsi ce savoir qui était jusqu’alors son savoir. Les premières définitions de la prolétarisation, issues des analyses de Smith aussi bien que de Marx, mettent en évidence que la paupérisation résulte avant tout de la perte de savoir-faire des ouvriers asservis aux machines, et non plus maîtres de leurs outils (compagnons).

 

 

 

Au XXè siècle, ce sont les consommateurs qui perdent leurs savoir-vivre – remplacés par des appareils, tel le téléviseur, qui « occupe » les enfants, et par des services, telle la chaine de télévision, qui « s’occupe » de ces enfants à travers l’appareil de réception télévisée, mais en sorte d’en faire du « temps de cerveau disponible ». Cette perte mène à une privation de reconnaissance, de sociabilité, et finalement d’existence, ce qui génère la souffrance du consommateur devenu malheureux.

 

http://www.arsindustrialis.org/manifeste-2010

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité